la présélection, soit la désignation de candidats ;
le choix, soit la désignation proprement dite ;
le contrôle, soit la garantie d’une désignation réelle et non faussée.
Ce ne sont pas moins de douze systèmes juridiques, dont dix étrangers, qui sont ainsi étudiés, alors qu’ils connaissent tous une grande actualité électorale. De l’Allemagne à la Pologne, en passant par la Belgique, l’Espagne, la Grèce, l’Italie et le Luxembourg, l’ouvrage permet de sillonner l’Europe.
Le résultat est sans appel, mais non sans nuances. Il est meilleur que la plupart des pronostics, mais moins bon que ce que les défenseurs de la République auraient aimé voir.
Avec 66,10% des suffrages exprimés, Emmanuel Macron devient le huitième Président de la Vème République, le plus jeune de l’histoire républicaine, réussissant le pari le plus osé.
C’est le deuxième meilleur score depuis 1965, après celui de Jacques Chirac, élu en 2002 avec 82,21% des voix. A chaque fois, c’était face au Front national. Il n’y a pas de quoi s’en réjouir.
L’abstention atteint 25,44%. Là aussi, c’est le deuxième « meilleur » score, après celui de 1969, où elle avait atteint 31,15% au second tour.
La Constitution décodée se livre, aujourd’hui, au même exercice pour le programme d’En Marche ! Inutile de dire que ce dernier ne mènerait pas au coup d’État et qu’il ne prône pas la violation de la Constitution.
Le lecteur voudra bien pardonner le caractère inhabituellement long de ce billet.
On précise que l’on ne s’est arrêté que sur les propositions formalisées dans le programme qui est mis en ligne, sans intégrer ce qui aurait pu résulter de divers discours. Si l’on a conscience de l’absence d’exhaustivité que ce choix peut emporter, il est néanmoins dicté par un désir de précision : les propositions non formalisées peuvent toujours être nuancées, mal comprises, contredites. En revanche, le lecteur pourra aisément les évoquer en commentaire, pour qu’elles soient également discutées.
On a déjà dénoncé les risques constitutionnels qu’engendrerait l’élection de Marine Le Pen, dimanche 7 mai. On a aussi souligné, avec d’autres, le coup d’État que l’application de son programme constitutionnel supposerait. On souhaite aujourd’hui décoder ses diverses propositions institutionnelles, contenues dans ses « 144 engagements présidentiels ». Demain, on se prêtera au même exercice avec les propositions d’Emmanuel Macron.
Le lecteur voudra bien pardonner le caractère inhabituellement long de ce billet.
On précise que l’on ne s’est arrêté que sur les propositions formalisées dans le programme qui est mis en ligne, sans intégrer ce qui aurait pu résulter de divers discours. Si l’on a conscience de l’absence d’exhaustivité que ce choix peut emporter, il est néanmoins dicté par un désir de précision : les propositions non formalisées peuvent toujours être nuancées, mal comprises, contredites. En revanche, le lecteur pourra aisément les évoquer en commentaire, pour qu’elles soient également discutées.