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Recherches
5e ForInCIP, 2019
La déontologie politique
Université de Lille, les 20, 21 et 22 juin
Le 5e Forum a eu lieu les 20, 21 et 22 juin 2019, sur la déontologie politique. La vie démocratique, en France mais aussi au-delà de nos frontières, en Europe et dans le monde, est confrontée à une crise de la représentation et connaît une profonde rénovation.
Des études ont démontré que cette crise et cette rénovation sont liées à l’exigence de déontologie à l’égard des responsables politiques, permettant de renforcer la transparence nécessaire à la démocratie et la confiance dans les gouvernants. L’actualité récente, en France, en Europe (Royaume-Uni, Italie, Allemagne, Grèce, Espagne, notamment) et dans le monde (États-Unis, Amérique latine) a souligné l’importance des questions déontologiques dans l’exercice du pouvoir. Cela s’est traduit par un renforcement de la transparence ou de l’intégrité (France, Royaume-Uni, Italie) ou a conduit à des alternances politiques parfois marquées ou marquantes (États-Unis, Argentine, Mexique). Parmi d’autres, on peut citer les exemples de « l’affaire Cahuzac » ou les questions de corruption en Amérique latine, qui ont fait vaciller l’exercice du pouvoir.
La déontologie politique est donc au cœur de la vie démocratique et des crises que les différents États modernes traversent. Surtout, en soulevant des interrogations politiques, juridiques, techniques, elle se situe au carrefour du droit, de la science politique et de la vie politique et elle s’intègre ainsi pleinement dans la méthodologie du ForInCIP et la science constitutionnelle qui forge son identité. Il faut ainsi d’abord en définir le périmètre (1), afin de cerner sa signification précise et ses destinataires exacts, avant d’en identifier les sources (2), qu’il s’agisse des règles elles-mêmes ou des organes qui veillent à leur application et leur respect, permettant, enfin, d’en apprécier l’application (3), tant au niveau de la prévention que de la répression.
Le programme (pdf) La présentation Le questionnaire (pdf)
Les rapporteurs :
ALLEMAGNE : Ute Mager, Bettina Giesecke, Stefan Sinner
BELGIQUE : Marc Verdussen
COLOMBIE : Luisa Fernanda Garcia Lopez
ESPAGNE : Juan Jose Ruiz Ruiz
ÉTATS-UNIS : Leonard P. Ray
FRANCE : Philippe Blachèr et Jeanne Dominjon
GRÈCE : Giulia Aravantinou Leonidi
ITALIE : Giuliaserena Stegher
LUXEMBOURG : Alexis Bodry
MEXIQUE : Francisco Tortolero Cervantes
POLOGNE : Katarzyna Kubuj
SUISSE : Frédéric Bernard et Michel Hottelier
UNION EUROPÉENNE : Laetitia Guilloud-Colliat
La déontologie politique
Université de Lille, les 20, 21 et 22 juin
Le 5e Forum a eu lieu les 20, 21 et 22 juin 2019, sur la déontologie politique. La vie démocratique, en France mais aussi au-delà de nos frontières, en Europe et dans le monde, est confrontée à une crise de la représentation et connaît une profonde rénovation.
Des études ont démontré que cette crise et cette rénovation sont liées à l’exigence de déontologie à l’égard des responsables politiques, permettant de renforcer la transparence nécessaire à la démocratie et la confiance dans les gouvernants. L’actualité récente, en France, en Europe (Royaume-Uni, Italie, Allemagne, Grèce, Espagne, notamment) et dans le monde (États-Unis, Amérique latine) a souligné l’importance des questions déontologiques dans l’exercice du pouvoir. Cela s’est traduit par un renforcement de la transparence ou de l’intégrité (France, Royaume-Uni, Italie) ou a conduit à des alternances politiques parfois marquées ou marquantes (États-Unis, Argentine, Mexique). Parmi d’autres, on peut citer les exemples de « l’affaire Cahuzac » ou les questions de corruption en Amérique latine, qui ont fait vaciller l’exercice du pouvoir.
La déontologie politique est donc au cœur de la vie démocratique et des crises que les différents États modernes traversent. Surtout, en soulevant des interrogations politiques, juridiques, techniques, elle se situe au carrefour du droit, de la science politique et de la vie politique et elle s’intègre ainsi pleinement dans la méthodologie du ForInCIP et la science constitutionnelle qui forge son identité. Il faut ainsi d’abord en définir le périmètre (1), afin de cerner sa signification précise et ses destinataires exacts, avant d’en identifier les sources (2), qu’il s’agisse des règles elles-mêmes ou des organes qui veillent à leur application et leur respect, permettant, enfin, d’en apprécier l’application (3), tant au niveau de la prévention que de la répression.
Le programme (pdf) La présentation Le questionnaire (pdf)
Les rapporteurs :
ALLEMAGNE : Ute Mager, Bettina Giesecke, Stefan Sinner
BELGIQUE : Marc Verdussen
COLOMBIE : Luisa Fernanda Garcia Lopez
ESPAGNE : Juan Jose Ruiz Ruiz
ÉTATS-UNIS : Leonard P. Ray
FRANCE : Philippe Blachèr et Jeanne Dominjon
GRÈCE : Giulia Aravantinou Leonidi
ITALIE : Giuliaserena Stegher
LUXEMBOURG : Alexis Bodry
MEXIQUE : Francisco Tortolero Cervantes
POLOGNE : Katarzyna Kubuj
SUISSE : Frédéric Bernard et Michel Hottelier
UNION EUROPÉENNE : Laetitia Guilloud-Colliat