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Tweeter n’est pas jouer

C’est déplorable mais c’est ainsi : les réseaux sociaux et, plus généralement, Internet échappent encore (trop) largement aux réglementations relatives aux campagnes électorales en général et à l’élection présidentielle en particulier.

La cause en est leur caractère évidemment récent : même s’ils sont désormais bien implantés dans nos vies quotidiennes, ils sont apparus bien plus récemment que les voies de communication « classiques », telles que la presse écrite, la radio et la télévision. Il faut ajouter à cela la difficulté d’en encadrer précisément l’usage, eu égard à de multiples facteurs : anonymat, absence de frontières, définition précise de ce qu’est un « réseau », etc.

À chaque élection présidentielle, on constate toutefois une utilisation et une influence grandissantes, voire exponentielles de ces réseaux, dont on serait d’ailleurs incapable de dresser une liste exhaustive (faudrait-il, par exemple, y inclure des canaux de communication tels que les messageries instantanées, comme WhatsApp, Telegram, Signal, etc. ?).

Surprise or not surprise

Chaque élection présidentielle connaît une surprise. Au moins. L’histoire en témoigne.

1965 : Charles de Gaulle est mis en ballotage.

1969 et 1974 : l’élection elle-même est une surprise, après la démission ou le décès du Président en exercice.

1981 : Valéry Giscard d’Estaing est battu. « Au revoir ».

1988 : François Mitterrand est réélu, avec un meilleur score qu’en 1981 et le Parti communiste s’effondre.

1995 : Lionel Jospin est en tête au premier tour et Jacques Chirac parvient à se qualifier pour le second.

2002 : Jean-Marie Le Pen est au second tour.

2007 : François Bayrou est troisième.

2012 : François Bayrou s’effondre (cinquième) et Jean-Luc Mélenchon, soutenu par le Parti communiste et dont c’est la première candidature, finit quatrième.

2017 : Emmanuel Macron est élu et François Fillon est battu.

2022 : surprise or not surprise ? Telle est la question.

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