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La dissolution, une arme présidentielle
Au lendemain des élections législatives, de nombreuses interrogations font surface suite à l'obtention que d'une simple majorité relative pour l'alliance Ensemble.
Ainsi, la cheffe du gouvernement, Elisabeth Borne, parviendra-t-elle à rassembler suffisamment d'élus pour obtenir le vote de confiance après son discours de politique générale, début juillet ? La majorité trouvera-t-elle des alliés pour faire voter ses textes ? Face à la perspective d'une potentielle crise institutionnelle, un conseiller de l'exécutif estime que la seule solution d'Emmanuel Macron serait de dissoudre l'Assemblée et d'organiser de nouvelles élections législatives.
Sur le plan légal, le Professeur et constitutionnaliste Derosier est venu apporter des précisions et expliqjue que les conditions requises sont peu nombreuses : l'article 12 de la Constitution impose au chef de l'Etat de « consulter les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, ainsi que le Premier ministre ». « En dehors de cela, le président peut décider de dissoudre l'Assemblée quand il le souhaite. ». « La Constitution impose d'attendre au minimum un an entre deux dissolutions de l'Assemblée : si un président le fait, il ne peut pas recommencer avant un délai de 12 mois. Mais rien n'interdit de dissoudre l'Assemblée dans les mois qui suivent des législatives 'classiques'. »
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