Choix du Premier ministre : attente et instabilité


Emmanuel Macron 2022

Depuis la dissolution du 9 juin 2024, un certain déséquilibre plane au sommet de l’État, notamment en l’absence de Conseils des ministres. Seule autorité exécutive en place, le président se comporte en capitaine, sous couvert de jouer son rôle d'arbitre.

Pour Jean-Philippe Derosier, ce qu'Emmanuel Macron « aurait dû faire dès le lendemain du deuxième tour des législatives se produit à la fin du mois d’août. Il a laissé s’envenimer la situation, en pariant sur le fait que le Nouveau Front populaire se déchirerait, pour aboutir à une majorité qui ne lui déplairait pas ». Selon lui, la tradition républicaine veut que le poste de Premier ministre devrait revenir à un membre de la gauche. « Elle est loin d’avoir les moyens de gouverner, mais ça reste la coalition arrivée en tête ». « Le NFP veut imposer la personnalité qu’ils ont identifiée et personne d’autre, ainsi que leur programme. À ce niveau-là, le président de la République a raison en disant qu’il n’est pas soutenu par une majorité. Mais il agit comme si c’était encore lui qui était aux commandes et qui avait remporté les élections ».

Retrouvez à ce sujet cet article de Public Sénat, ce texte du Nouvel Obs, celui de La Croix et cette émission diffusée sur France 24 et cette émission de BFMTV.
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