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Des enjeux néocalédoniens
Le projet de réforme de la Constitution visant à élargir le corps électoral en Nouvelle-Calédonie a ravivé de lourdes tensions et provoqué des violences dans l'archipel.
Actuellement, le "gel du corps électoral" prévu par la Constitution est tel qu'environ 25 000 personnes n'y disposent pas du droit de voter. La solution retenue par l'Accord de Nouméa en 1998 puis confirmée par la révision constitutionnelle de 2007 empêche en effet toute personne qui n'était pas résidente en Nouvelle-Calédonie avant novembre 1998 de participer aux scrutins. Le "dégel" du corps électoral envisagé par les parlementaires français a ravivé d'importantes tensions et causé des émeutes sur le territoire néocalédonien.
Selon Jean-Philippe Derosier, « [p]our qu’une solution soit acceptable, il faut qu’elle vienne en partie du camp indépendantiste », le processus devant passer par la suspension du projet de loi constitutionnelle ainsi que la levée de l’ultimatum du lundi 1er juillet, imposé aux partis calédoniens pour nouer un accord.
Retrouvez davantage d'informations dans cette émission de La Chaîne Parlementaire, cet article des Échos, cet article de Ouest France, cette vidéo de France Bleu, ce texte de France 3 Régions, cet article du Monde. ainsi que ce texte de Public Sénat.