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"Prêter des intentions politiques au Conseil constitutionnel n’est que pure spéculation"
Le Conseil constitutionnel est l'objet de vives critiques, notamment depuis sa décision validant l'essentiel de la réforme des retraites portée par le gouvernement Borne. Jean-Philippe Derosier soutient que ce n'est toutefois pas l’institution qui est en cause, car celle-ci disposait de moyens insuffisants pour préserver davantage les droits du Parlement.
En effet, sa prise de position est parfaitement juridique, et non politique, le Conseil ne se prononçant pas sur l'opportunité politique ni sur la légitimité démocratique de la réforme, mais uniquement sur sa conformité aux textes constitutionnels.
Par ailleurs, prêter des intentions politiques à tel ou tel membre du Conseil ne peut reposer que sur de pures spéculations, nul d'entre eux ne s'étant exprimé publiquement sur le sujet et chacun se trouvant aujourd'hui dans une situation différente de celle qu'il connaissait lorsqu'il avait une appartenance politique affirmée, si tel a pu être le cas.
Pour davantage de précisions, retrouvez l'intégralité de la tribune parue dans Libération.